Je suis très ému d’intervenir aujourd’hui au cours de ce très bel évènement, sur le site de notre EREA Toulouse-Lautrec. Accueillir ici la Flamme des Jeux Paralympiques Paris 2024 est un honneur, et une joie pour toute notre communauté Toulouse-Lautrec, et pour tout son environnement local.
Le handi-sport, le para-sport, est une dimension constitutive et historique de notre établissement.
Nous en sommes toutes et tous très fiers, même ceux qui ne sont pas compétiteurs.
Moi-même, poussé, exalté par cet esprit et par cette culture, je me suis spontanément porté volontaire pour apporter ma modeste contribution à ces Jeux Paris 2024. Mais j’ai eu la chance d’être présent à ceux de Pékin en 2008, et à ceux de Londres en 2012.
Je ne pouvais donc manquer de m’impliquer dans ceux de Paris. D’autant plus que j’ai conscience, et aujourd’hui plus que jamais, de représenter toute la ferveur des anciens élèves de cet établissement, et de tous ceux qui ont contribué à cette magnifique œuvre qu’est notre EREA Toulouse-Lautrec, trop souvent ignoré.
Accueillir la Flamme des jeux Paralympiques aujourd’hui, sur ce site, c’est un magnifique présent, que dis-je, un don de légende. Et je ne peux m’empêcher de penser au lieu historique où tout a commencé, en 1948, Stoke Mandeville en Angleterre, d’où est parti samedi, cette Flamme que nous accueillons aujourd’hui.
Aussi je propose devant elle, devant cette Flamme, de nouer des relations d’amitié avec ce berceau du mouvement paralympique, pour marquer notre engagement.
Je voudrais remercier du fond du cœur tous ceux qui ont contribué à cette décision de venir ici à Vaucresson sur ce site. J’ai une pensée particulière pour Marie-Amélie Le Fur, Présidente du Comité paralympique et sportif français avec laquelle j’ai eu le plaisir de dialoguer sur ces jeux, quand je présidais le comité des questions éthiques du CNCPH. Grande Championne, elle nous avait convaincu que de grandes choses se préparaient pour ces Jeux de Paris 2024.
Nous le constatons maintenant ; les Jeux Paralympiques Paris 2024 sont une étape historique ; un marqueur historique des Jeux Olympiques, en général. Une nouvelle frontière est franchie. Rien ne sera plus comme avant pour le para sport.
Je vous remercie.