LE MOT DE NOS PARTENAIRES

C’est avec un immense plaisir que je salue la création de l’Association des Anciens Elèves et Amis de l’EREA Toulouse-Lautrec en cette année 2025, année qui célèbre les 20 ans de la loi  du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap.

Créée en 1951, l’ancienne section d’enseignement secondaire et technique du CNEPC (CNED) à l’ Hôpital Raymond Poincaré de Garches est devenue annexe du Lycée de Saint-Cloud en 1958, et l’est restée jusqu’en 1969. Le 22 août, elle a reçu, par décret, le statut de Lycée d’Etat Mixte de Garches. Par décret du 17 octobre 1980, au moment de son transfert dans les locaux de Vaucresson, l’établissement a été fait Ensemble Scolaire pour Handicapés Moteurs, conservant une antenne à l’hôpital. Le 30 août 1985, l’Ecole Spécialisée pour Handicapés Moteurs est devenu Etablissement Régional d’Enseignement Adapté et le 12 décembre 1986, pour réaffirmer son projet pédagogique et sa volonté d’intégration, il sera dénom­mé Lycée Toulouse Lautrec.

Notre lycée accueille des élèves du CP au BTS selon un modèle unique en France. Un établissement scolaire avec en son sein un SESSAD pour permettre à nos élèves de suivre une scolarité complète et conforme aux programmes nationaux.

Le modèle proposé à Toulouse-Lautrec est singulier à plus d’un titre, il propose une scolarité à des élèves en situation dans handicap moteur mais aussi à d’autres élèves favorisant ainsi un esprit de solidarité, d’inclusion et de savoir-être qui profite à chacun.

Avoir été élève à Toulouse-Lautrec va bien au-delà d’avoir été élève dans un lycée. C’est une tranche de vie et une expérience unique comme en témoigne nos anciens élèves. Le temps moyen de scolarisation à l’EREA est de 7 ans et bon nombre de nos élèves y ont été internes. Beaucoup d’élèves qualifient l’EREA de « seconde maison ».

La création de l’Alumni des AEATL permettra de créer un réseau d’élèves aux parcours de vie multiples. Une question qui revient souvent dans la bouche de nos élèves est les « et après… ». L’Alumni aura, je pense, toute sa place pour répondre à bon nombre de questions pour certaines très concrètes, pour d’autres plus personnelles ou intimes pour accompagner chacun dans sa vie d’«Après ».

Ce sera aussi je l’espère, un tremplin pour mettre en lumière le modèle de fonctionnement proposé par l’EREA et pour espérons-le, le diffuser, et permettre au plus grand nombre, quelque soit son handicap, sa pathologie, son parcours de réussir sa scolarité et au-delà, son projet de vie.

Le Proviseur, Jean-François Gesbert